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sacre coeur - Page 4

  • 14 mai : Méditations

    « Le moment est venu de découvrir à tous les prêtres la manifestation spéciale que leur divin Maître leur a faite en son Coeur. Marguerite-Marie a montré mon Coeur au monde ; toi, montre-le à mes prêtres, attire-les tous à mon Coeur... Pour qu'ils puissent répandre l'amour, il faut qu'ils en soient remplis, et c'est dans mon Coeur qu'ils doivent l'aller puiser. Mon Coeur est le calice de mon sang ; si quelqu'un a le droit et le devoir d'y boire, n'est-ce pas mon prêtre qui, chaque jour, porte à ses lèvres le calice de l'autel ? Qu'il vienne à mon Coeur et qu'il boive. [...]
    Il me semble que Notre-Seigneur veut que je dise ceci : le prêtre ne doit pas se contenter de recevoir la dévotion au Coeur de Jésus, de la professer lui-même et de la communiquer aux âmes. Cela, c'est bien sans doute ; mais cela n'est pas le but du divin Maître quand il fait de son Coeur une donation spéciale à ses prêtres. Jésus veut autre chose. Le prêtre doit entrer par ce Coeur sacré dans la connaissance intime de Jésus-Christ ; c'est comme une porte par laquelle le prêtre doit passer pour pénétrer dans l'intérieur du Christ et, s'étant tout baigné et tout imprégné de lui, devenir un miroir brillant dans lequel l'Amour infini puisse se réfléchir... La réflexion de ses rayons dans ce miroir éclairera le monde et le réchauffera. »

    Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), Au Service de Jésus-Prêtre, 7 juin 1902, T. II.

    « Mon prêtre est un autre Moi-même ; je l'aime mais il faut qu'il soit saint. Il y a dix-neuf siècles, douze hommes ont changé le monde ; ce n'étaient pas des hommes seulement, c'étaient des prêtres. Maintenant encore, douze prêtres pourraient changer le monde. »

    Le Christ à Louise-Marguerite Claret de La Touche, in Le Don du Sacré-Coeur à ses Prêtres, Extrait des oeuvres de Mère Louise-Marguerite Claret de La Touche, Saint-Jean-le-Blanc, Paris, 1948.

    (d'autres textes dans notre dossier)

    tableau_Claret-de-la-Touche.jpg

    Tableau de Jésus Miséricordieux peint par la Vénérable en 1902-1903.
    Précisions sur ce tableau ici.

  • 14 mai : Dies natalis de la Vénérable Louise-Marguerite Claret de la Touche

    Anniversaire de la naisssance au Ciel de

    la Mère Louise-Marguerite Claret de la Touche (1915)
    fondatrice des Soeurs de Béthanie du Sacré-Coeur

    Biographie dans notre dossier dédié au Sacré Coeur de Jésus

    « Hier, après la sainte communion, intimement unie à Jésus, je voyais dans son Coeur sacré ses désirs de Dieu : il veut que l'Amour se répande, qu'il embrase le monde et qu'il le renouvelle. Ce n'est plus par les eaux d'un nouveau déluge que Dieu veut purifier et régénérer la terre, mais par le feu. Les esprits et les volontés se sont dévoyés ; le monde qui doit être purifié, c'est surtout celui des intelligences et des âmes ; c'est pourquoi le feu que Dieu veut employer est un feu tout spirituel. Il faut que l'Amour et la Miséricorde soient prêchées à toute créature, car le Coeur de Dieu a un immense désir de pardonner ; pour peu qu'il voit d'amour dans un coeur pour répondre au sien, il pardonne... Dieu est Charité : ses oeuvres ne sont qu'amour et sa Miséricorde est éternelle et infinie. Un jour, prosternée au pieds de Jésus, je l'appelais l'unique Bien de mon âme, le souverain amour de mon coeur, le trésor infini de toutes les richesses ; et je finis par lui dire : "Mon Jésus, comment voulez-vous que je vous appelle ?" Et il m'a répondu : "Appelle-moi la Miséricorde". »

    Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), 13 août 1900, Autobiographie.
    Promulgation du décret sur les vertus héroïques : 26 Juin 2006.

  • 10 mai : anniversaire du décès de Mme Elisabeth de France

    « Que m'arrivera-t-il aujourd'hui, ô mon Dieu, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne m'arrivera rien que Vous ne l’ayez prévu de toute éternité : cela me suffit, ô mon Dieu, pour être tranquille. J'adore vos desseins éternels, je m'y soumets de tout mon coeur ; je veux tout, j'accepte tout, je Vous fais un sacrifice de tout. J'unis mon sacrifice à celui de votre cher Fils, mon Sauveur, Vous demandant, par son Sacré Coeur et par ses mérites infinis, la patience dans mes maux et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voudrez et permettrez. »

    Madame Elisabeth de France (1764-1794), soeur de Louis XVI, prière composée dans son cachot du Temple. Elle fut guillotinée le 21 Floréal (= 10 mai) 1794.

    Mme_Elisabeth_5a.jpg

  • 6 avril : Méditation (2)

    « "Près de la croix de Jésus, se tenait Marie, sa Mère"

    Qui de vous, demande le Prophète, pourra soutenir "les flammes éternelles" ? Qui de nous, pouvons-nous ajouter, se tiendra seul au Calvaire, et saura supporter l'ardeur de ce foyer brûlant ? Qui pourra demeurer seul à contempler "Celui que nous avons percé" ? Il ne serait pas bon, pour nous, d'être là, privés de celle à qui le Sauveur nous a confiés, sans notre Mère, le refuge des pécheurs. O mes enfants, nous dit-Elle, "Venez, écoutez-moi et je vous instruirai" (Ps XXXIII). Et quand nous nous approchons, pour recueillir les enseignements qui tombent de sa bouche, Elle nous rappelle les paroles que son divin Fils disait, dans le silence de la nuit, au timide Nicodème : "Comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, ainsi le Fils de l'Homme sera élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais possède la vie éternelle (Jn, III). Nicodème est là, aujourd'hui contemplant, en même temps, Jésus crucifié, et sa très sainte Mère ; il sait combien était vraie la parole murmurée secrètement à son oreille, au milieu des ténèbres, et comme elle se vérifie merveilleusement en lui. Tandis qu'il regarde Jésus élevé sur la croix, une vertu descend vers lui et pénètre doucement dans son âme. Et la bienheureuse Mère du Sauveur nous invite à nous joindre au disciple béni, jusqu'à ce que nous soyons, nous aussi, transportés par la puissance de la croix. "Mes enfants, nous dit-Elle, aujourd'hui mon Fils est vainqueur de Satan et de toutes les puissances de l'enfer. Voulez-vous encore lui résister ? Sa victoire ne s'étendra-t-elle pas jusqu'à vous, qu'Il a tant aimés ? Mes enfants, n'oubliez pas "la bonté de celui qui s'est fait votre caution, car il a donné sa vie pour vous". Vos jours passent rapidement, et la nuit vient où nul homme ne peut travailler. Ne vous hâterez-vous pas, tandis que vos heures s'écoulent, de vous assurer l'esprit de grâce et de prière, qui doit être le vôtre, et de regarder vers mon Fils Jésus, que vous avez percé ! »

    P. Pierre Gallwey S.J. (1821-1906), Les Heures de Garde de la Sainte Passion (Tome II), Trad. A. Rosette S.J., Paris, P. Lethielleux, 1904.

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